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L’invention du tourisme et l’invention des loisirs sont à l’origine de l’invention des lieux, des équipements et des modes. La production de lieux spécifiques, source d’un ordre local, s’est accompagnée d’une symbolique forte et s’impose comme un révélateur de développement. La question conjuguée des temps et des espaces du déplacement touristique a engendré une lisibilité spatio-temporelle des lieux investis par le tourisme et renseigne sur la traçabilité du phénomène tourisme-loisirs dans le paysage. Au regard du développement local, la question du tourisme permet de soulever la problématique de l’habiter : le tourisme est-il un organisateur ou un désorganisateur d’espaces ? La mise en place de critères bien identifiés permettra de travailler cette question de l’habiter. 

En quoi le tourisme-loisirs est-il producteur d’espaces caractéristiques ? Quels sont les principes d’organisation touristique ? Quels sont ces « marqueurs » spatiaux ? En outre, le rapport au temps pose la question de l’héritage, de l’évaluation et de l’adaptation des lieux. Quelle place alors accorder à la valeur des lieux dans le discours sur la durabilité, l’éthique ou encore le tourisme se voulant solidaire et responsable ? La réflexion sur les processus d’organisation de l’espace touristifié a pour objectif de rendre compte du rôle critique du paysage touristique comme site de pouvoir et de mise en scène.

Partant du postulat que l’espace touristique n’existe pas en tant que tel, mais qu’il s’agit bien d’un espace produit, l’objectif de ce cours est d’appréhender méthodologiquement les mécanismes de construction d’un projet touristique. Cette approche se donne pour objectif de suivre le champ d’analyse du global au local.

Mais traiter du Tourisme après la pandémie, oblige à réfléchir à la relation et la situation : CRISE et TOURISME. 

Depuis le 16 mars 2020 (= date de l’annonce du confinement en France), cette situation du confinement liée à la crise sanitaire a impacté sérieusement la question du développement : la crise a mis en évidence la fragilité d’une économie dépendante de l’hypermobilité.

Quid de la reprise ? Le tourisme se réinvente-t-il ?

 


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